vendredi 23 février 2018

Deux concerts du chœur d’hommes « Chantres orthodoxes russes » le 

8 mars et 9 mars à la 

cathédrale de la Sainte Trinité à Paris



CENTENAIRE DES NOUVEAUX MARTYRS DE L’EGLISE ORTHODOXE RUSSE
 AU XXème SIÈCLE

DEUX CONCERTS EXCEPTIONNELS DU CHŒUR D’HOMMES « CHANTRES ORTHODOXES RUSSES »

8 MARS ET 9 MARS 2018

CATHÉDRALE DE LA SAINTE-TRINITÉ SUR LE QUAI BRANLY A PARIS A 19H30

Contexte historique.

Jamais, dans l’histoire de l’Eglise Universelle, une persécution ne fut aussi importante, étendue dans l’espace et le temps et ininterrompue que celle qui sévit en URSS au XXe siècle. En 1917-18, pendant une période difficile pour la Russie (Première Guerre Mondiale, révolution russe), se réunit à Moscou le Concile de l’Eglise Orthodoxe russe, durant lequel le Patriarcat fut restauré après une période de trois cents ans. Le métropolite Tikhon fut élu Patriarche de Moscou et de toute la Russie. A cette époque, on comptait en Russie environ 60 mille églises et 117 millions d’orthodoxes répartis en 73 diocèses.

Les Bolcheviques avaient une haine extrême et irrationnelle pour l’Orthodoxie. Armés jusqu’aux dents, les révolutionnaires se ruaient dans les églises, volaient les objets précieux, profanaient les Saints Dons et l’Evangile, torturaient et assassinaient sauvagement les prêtres, violaient et tuaient les moniales. La triste liste des membres du clergé martyrisés par les bolcheviques commence avec l’archiprêtre Ioann Kochurov, le 31 octobre 1917, durant la semaine qui suivit les bouleversements d’Octobre. Ensuite, les arrestations et les exécutions se suivent presque sans interruption : le 7 février 1918, le métropolite de Kiev et de Galicie Vladimir fut exécuté, le 29 juin de la même année, Mgr Hermogène, évêque de Tobolsk et de Simbirsk fut noyé, le 24 décembre 1918, Mgr Théophane, évêque de Solikamsk, fut martyrisé et le 16 juillet, l’empereur Nicolas II fut fusillé avec la famille impériale. En mai 1922, le patriarche Tikhon fut arrêté et en juillet, le métropolite Benjamin de Petrograd, «jugé » et fusillé.

La première vague de persécution emporta plus de 15000 vies pour les seules années de 1918-19.

C’est en mémoire de toutes ces victimes que deux concerts exceptionnels seront donnés par le chœur d’hommes, ensemble vocal « Chantres Orthodoxes Russes » les jeudi 8 mars 2018 et vendredi 9 mars 2018 à 19h30 en la cathédrale de la Sainte-Trinité auprès du Centre Culturel et Spirituel Orthodoxes Russe sur quai Branly à Paris.

Le chœur d’hommes « Chantres Orthodoxes Russes ».

Placé sous la direction de Serge Rehbinder, maître de chapelle en l’église orthodoxe russe de Saint Séraphin de Sarov à Paris, l’ensemble vocal « Chantres Orthodoxes Russes » est composé de chanteurs professionnels et amateurs qui ont fait leur classe dans de grands chœurs en Russie et en France. Parmi ces chœurs, on peut citer ceux de la laure de la Trinité Saint-Serge près de Moscou dirigé par l’archimandrite Matthieu Mormyl, de la cathédrale orthodoxe Saint-Alexandre Nevsky à Paris sous la direction de Basile Evetz puis d’Alexandre Kedroff, de l’institut Saint-Serge sous la direction de Nicolas Ossorguine, et enfin celui de la cathédrale de la Sainte-Trinité sur le quai Branly à Paris sous la direction de Marina Politova.

Depuis leur création en 2013, les « Chantres Orthodoxes Russes » se consacrent au répertoire liturgique russe et plus particulièrement aux œuvres des grands centres spirituels comme le monastère des grottes de Kiev, et plus particulièrement la laure de la Trinité Saint-Serge non loin de Moscou.

Salué par la presse locale, après plusieurs concerts donnés dans des endroits aussi prestigieux que les églises Saint-Germain l’Auxerrois et Saint-Louis-en-l’Ile à Paris, l’abbatiale Saint-Mathurin de Larchant, ou la cathédrale de Saint-Pol-de-Léon en Bretagne, l’ensemble vocal « Chantres Orthodoxes Russes » continu à promouvoir cette musique qui perpétue une tradition musicale qui sera présenté lors des deux concerts en la cathédrale de la Sainte-Trinité.

Programme : « Du grand requiem à l’action de grâce ».

Sans entracte, mais en deux parties, le programme débutera par des hymnes emblématiques du grand requiem russe évoquant les souffrances, la mort et l’espérance, sublimés par des compositeurs des XIXème et XXème siècles qui ont su harmoniser des mélodies anciennes avec beaucoup de sobriété alternant des moments de profonds recueillements, voire de tristesses avec des moments d’espérance, plus poétiques. Suivront ensuite des cantiques célébrant les nouveaux martyrs de l’Eglise Russe canonisés ces dernières années. A contrario du requiem, la transfiguration de ces hommes et femmes dans la sainteté, est porté en musique avec force et lyrisme, exaltant ainsi l’auditoire dans la contemplation.

En coopération avec l’Association Culturelle "KULTURA"






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